L’endométriose est une maladie inflammatoire et chronique de l’appareil génital féminin qui s’explique par le développement d’une muqueuse utérine – l’endomètre – en dehors de l’utérus, colonisant d’autres organes. Il s’agit d’une maladie fréquente qui touche 10% des femmes françaises en âge de procréer, soit 2,5 millions de femmes. C’est la 1èrecause de douleurs pelviennes chroniques (25-40% des femmes souffrent durant les rapports sexuels) et la 1ère cause d’absentéisme scolaire et au travail. Entre 30 et 50% de ces femmes sont infertiles[1].
La sévérité de la maladie peut être la cause de douleurs chroniques difficilement supportables, et d’effets secondaires comme des problèmes de vessie. Les traitements associés peuvent aller de simples compléments naturels à l’intervention chirurgicale.
Quels sont les signes et les symptômes de l’endométriose ?
L’endométriose est avant tout une inflammation, et le tissu associé peut se développer dans divers organes comme les ovaires, les trompes de Fallope, l’appendice, la vessie… Les symptômes peuvent donc varier énormément d’une femme à l’autre. Les symptômes les plus communs sont :
-Douleurs de vessie
-Symptômes prémenstruels fréquents
-Règles douloureuses
-Insomnies
-Douleurs sexuelles
-Douleurs de dos, de hanches
Ainsi, les femmes atteintes d’endométriose sont souvent anxieuses et présentent des symptômes de dépression, dus à ces différents maux.
Comment l’endométriose est-elle diagnostiquée ?
Les symptômes cliniques ainsi que le passif sont très importants pour établir le bon diagnostic. La recherche montre qu’il y a souvent un très long délai entre la prise en charge d’une patiente et le diagnostic de l’endométriose. Il est donc recommandé qu’avant la première visite, vous vous assurez d’avoir gardé une trace de vos derniers cycles et symptômes, sur quelques mois, pour une meilleure analyse.
La seule façon fiable d’établir un diagnostic se fait par l’utilisation de la laparoscopie. C’est une technique peu invasive, où une petite caméra (un laparoscope) est utilisée afin de visualiser toute trace physique d’endométriose.
Le CBD peut-il aider à traiter l’endométriose ?
Comme on l’a vu dans cet article, le corps possède un système appelé le système endo-cannabinoïdien (ECS), il assimile donc le CBD naturellement. Il y a des récepteurs à cannabinoïdes un peu partout dans le corps, notamment dans les organes, le système digestif et dans la zone qui nous intéresse ici. L’un des points clés de l’endométriose est l’inflammation. Le CBD ayant de très bonnes propriétés anti-inflammatoires[2], il sera donc un allié précieux sur ce point. Le CBD est aussi un antidouleur puissant, il aidera donc à soulager toutes les douleurs associées à l’endométriose (il faudra alors adapter le pourcentage de CBD à l’intensité des douleurs ressenties). Certaines études ont par ailleurs démontré la pertinence de l’utilisation du CBD dans le cadre du soulagement des douleurs chroniques[3].
De même, le CBD est un composant essentiel dans la lutte contre l’anxiété et la dépression, qui sont deux symptômes récurrents dans l’endométriose.
Par ailleurs, vous ne le savez peut-être pas, mais la Reine Victoria utilisait le CBD pour lutter contre ses règles douloureuses !
Pour finir…
Les résultats des premières études sérieuses au sujet du lien entre endométriose et bienfaits du CBD sont attendus pour 2022. Pour l’instant, des bribes de preuves et surtout de l’expérience empirique nous laissent penser que le CBD aurait les capacités de soulager les symptômes liés à l’endométriose. Quoiqu’il en soit, il faudra toujours vous référer à votre spécialiste avant d’envisager l’utilisation du CBD.
Avez-vous déjà envisagé l’utilisation du CBD dans le cadre de l’endométriose ? On vous attend en commentaire !
L’équipe Kuna
Bibliographie :
[1] Prise en charge de l’endométriose à Paris par les équipes de l’AP-HP
[2] Transdermal cannabidiol reduces inflammation and pain-related behaviours in a rat model of arthritis
[3] A Balanced Approach for Cannabidiol Use in Chronic Pain
